Français Pensée de la journée
Shenaya ta vue politique est tout simplement extraordinairement réaliste!!
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PS :
Ces mots coïncident avec mes souvenirs dans mon âme à jamais !!
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Les Orientales - Le Feu du Ciel
La voyez-vous passer, la nuée au flanc noir ?
Tantôt pâle, tantôt rouge et splendide à voir,
Morne comme un été stérile ?
On croit voir à la fois, sur le vent de la nuit,
Fuir toute la fumée ardente et tout le bruit
De l’embrasement d’une ville,
D’où vient-elle ? des cieux, de la mer ou des monts ?
Est-ce le char de feu qui porte des démons
A quelque planète prochaine ?
O terreur ! de son sein, chaos mystérieux,
D’où vient que par moments un éclair furieux
Comme un long serpent se déchaîne ?
~ Victor Hugo ~
(de mon livre - édition 1822)
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Les Orientales - Le Feu du Ciel
La voyez-vous passer, la nuée au flanc noir ?
Tantôt pâle, tantôt rouge et splendide à voir,
Morne comme un été stérile ?
On croit voir à la fois, sur le vent de la nuit,
Fuir toute la fumée ardente et tout le bruit
De l’embrasement d’une ville,
D’où vient-elle ? des cieux, de la mer ou des monts ?
Est-ce le char de feu qui porte des démons
A quelque planète prochaine ?
O terreur ! de son sein, chaos mystérieux,
D’où vient que par moments un éclair furieux
Comme un long serpent se déchaîne ?
~ Victor Hugo ~
(de mon livre - édition 1822)
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PS :
Ces mots coïncident avec mes souvenirs dans mon âme à jamais !!
Quand automne en saison revient
la forêt met sa robe rousse
et les glands tombent sur la mousse
où dansent les petits lapins
les souris font un grand festin
pendant que les champignons poussent
ah que la vie est douce, douce
quand automne en saison revient
la forêt met sa robe rousse
et les glands tombent sur la mousse
où dansent les petits lapins
les souris font un grand festin
pendant que les champignons poussent
ah que la vie est douce, douce
quand automne en saison revient
(la toute 1ère poésie de mon fils quand il avait 6 ans - en 1973 )
Bisous Val
.
"Quand automne en saison revient" [...]
... et il est revenu !!
.
Chère Val,
c’est absolument mignon, surtout d’un petit de 6 ans!
Fière maman ! que tu soit-il.
Bisous hisun
.*.
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"Quand automne en saison revient" [...]
... et il est revenu !!
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Chère Val,
c’est absolument mignon, surtout d’un petit de 6 ans!
Fière maman ! que tu soit-il.
Bisous hisun
.*.
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Mieux vaut tard que jamais!
Merci, chère Hisun...
par ailleurs, je suis fan des polars scandinaves - j'ai tout lu de Indridason - Engelstimme (l'édition française s'intitule LA VOIX ) - est très très bien aussi !!!
Bises Val
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Ode Dixième
Il est pour tout mortel, soit que, loin de l’envie,
Un astre aux rayons purs illumine sa vie ;
Soit qu’il suive à pas lents, un cercle de douleurs,
Et, regrettant quelque ombre à son amour ravie,
Veille auprès de sa lampe, et répande des pleurs ;
Il est des jours de paix, d’ivresse et de mystère,
Où notre cœur savoure un charme involontaire,
Où l’air vibre, animé d’ineffables accords,
Comme si l’âme heureuse entendait de la terre
Le bruit vague et lointain de la cité des morts.
Souvent ici, domptant mes douleurs étouffés,
Mon bonheur s’éleva comme un château de fées,
Avec ses murs de nacre, aux mobiles couleurs,
Ses tours, ses portes d’or, ses pièges, ses trophées,
Et ses fruits merveilleux, et ses magiques fleurs.
Puis soudain tout fuyait : sur d’informes décombres
Tour à tour à mes yeux passait de pâles ombres ;
D’un crèpe nébuleux le ciel était voilé :
Et, de spectres en deuil peuplant ces déserts sombres,
Un tombeau dominait le palais écroulé.
Vallon ! J’ai bien souvent laissé dans la prairie,
Comme une eau murmurante, errer ma rêverie ;
Je n’oublierai jamais ces fugitifs instants ;
Ton souvenir sera, dans mon âme attendre,
Comme un son triste et doux qu’on écoute longtemps !
Victor Hugo ~
(de mon livre - édition 1822)
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Ode Dixième
Il est pour tout mortel, soit que, loin de l’envie,
Un astre aux rayons purs illumine sa vie ;
Soit qu’il suive à pas lents, un cercle de douleurs,
Et, regrettant quelque ombre à son amour ravie,
Veille auprès de sa lampe, et répande des pleurs ;
Il est des jours de paix, d’ivresse et de mystère,
Où notre cœur savoure un charme involontaire,
Où l’air vibre, animé d’ineffables accords,
Comme si l’âme heureuse entendait de la terre
Le bruit vague et lointain de la cité des morts.
Souvent ici, domptant mes douleurs étouffés,
Mon bonheur s’éleva comme un château de fées,
Avec ses murs de nacre, aux mobiles couleurs,
Ses tours, ses portes d’or, ses pièges, ses trophées,
Et ses fruits merveilleux, et ses magiques fleurs.
Puis soudain tout fuyait : sur d’informes décombres
Tour à tour à mes yeux passait de pâles ombres ;
D’un crèpe nébuleux le ciel était voilé :
Et, de spectres en deuil peuplant ces déserts sombres,
Un tombeau dominait le palais écroulé.
Vallon ! J’ai bien souvent laissé dans la prairie,
Comme une eau murmurante, errer ma rêverie ;
Je n’oublierai jamais ces fugitifs instants ;
Ton souvenir sera, dans mon âme attendre,
Comme un son triste et doux qu’on écoute longtemps !
Victor Hugo ~
(de mon livre - édition 1822)
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Bien chère Val,
J’ai trouvé « Engelsstimme » par ici chez « Weltbild » !
Amaldur Indridason est le « Mankell islandais » -
ses romans policiers ont remporté plusieurs prix.
Je suis un fan .. moi aussi !
Merci, et je te souhaite une bonne semaine !
Au revoir à bientôt!
Bises ... hisun
.*.
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Les petits-enfants sont partis pour Berlin -
me voici de nouveau, chères amies de la langue française.
me voici de nouveau, chères amies de la langue française.
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Chère Shenaya, je me réjouis que tu sois de retour!
..dans le thread chansons français j'écoutais ta vidéo
de « George Moustaki », la quelle m'a touchée aux fond du cœur...
voici les paroles :
* ~ * ~ * ~ * ~ * ~ * ~ * ~ * ~ * ~ * ~ * ~ * ~ *
Il y avait un jardin
C'est une chanson pour les enfants qui naissent et qui vivent
entre l'acier et le bitume, entre le béton et l'asphalte,
Et qui ne sauront peut-être jamais
Que la terre était un jardin.
Il y avait un jardin qu'on appelait la terre.
Il brillait au soleil comme un fruit défendu.
Non, ce n'était pas le paradis ni l'enfer
Ni rien de déjà vu ou déjà entendu.
Il y avait un jardin, une maison, des arbres,
Avec un lit de mousse pour y faire l'amour
Et un petit ruisseau roulant sans une vague
Venait le rafraîchir et poursuivait son cours.
Il y avait un jardin grand comme une vallée.
On pouvait s'y nourrir à toutes les saisons,
Sur la terre brûlante ou sur l'herbe gelée
Et découvrir des fleurs qui n'avaient pas de nom.
Il y avait un jardin qu'on appelait la terre.
Il était assez grand pour des milliers d'enfants.
Il était habité jadis par nos grands-pères
Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents.
Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître,
Où nous aurions pu vivre insouciants et nus?
Où est cette maison toutes portes ouvertes,
Que je cherche encore et que je ne trouve plus?
~ Georges Moustaki ~
paroles après la vidéo
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Chère Shenaya, je me réjouis que tu sois de retour!
..dans le thread chansons français j'écoutais ta vidéo
de « George Moustaki », la quelle m'a touchée aux fond du cœur...
voici les paroles :
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Il y avait un jardin
C'est une chanson pour les enfants qui naissent et qui vivent
entre l'acier et le bitume, entre le béton et l'asphalte,
Et qui ne sauront peut-être jamais
Que la terre était un jardin.
Il y avait un jardin qu'on appelait la terre.
Il brillait au soleil comme un fruit défendu.
Non, ce n'était pas le paradis ni l'enfer
Ni rien de déjà vu ou déjà entendu.
Il y avait un jardin, une maison, des arbres,
Avec un lit de mousse pour y faire l'amour
Et un petit ruisseau roulant sans une vague
Venait le rafraîchir et poursuivait son cours.
Il y avait un jardin grand comme une vallée.
On pouvait s'y nourrir à toutes les saisons,
Sur la terre brûlante ou sur l'herbe gelée
Et découvrir des fleurs qui n'avaient pas de nom.
Il y avait un jardin qu'on appelait la terre.
Il était assez grand pour des milliers d'enfants.
Il était habité jadis par nos grands-pères
Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents.
Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître,
Où nous aurions pu vivre insouciants et nus?
Où est cette maison toutes portes ouvertes,
Que je cherche encore et que je ne trouve plus?
~ Georges Moustaki ~
paroles après la vidéo
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Merci pour ces paroles, chère Hisun - paroles qui m'ont également touché profondement ainsi que les mots préliminaires de Moustaki - accentués par les images ...